Tendance en cours pour l’adoption du XRP de Ripple. Depuis la décision de la SEC en mars 2025 de clore définitivement l’affaire Ripple, plusieurs signaux confirment un regain d’intérêt institutionnel pour XRP. L’On-Demand Liquidity (ODL), rebaptisé Ripple Payments, voit sa base d’utilisateurs s’élargir. Des acteurs comme SBI HoldingsTranglo et la société mexicaine Bitso intègrent désormais XRP à grande échelle dans leurs flux transfrontaliers.

Des cas d’usage concrets pour l’adoption du XRP

Ripple collabore activement avec des institutions financières en Asie et en Amérique latine. Ces partenariats visent à réduire les coûts et les délais des transferts transfrontaliers. Les volumes d’ODL traités via XRP ont déjà dépassé 1 milliard de dollars cumulés selon les derniers rapports de Ripple, même si cela ne représente pas encore des trésoreries détenues en XRP par les entreprises.

Des analystes envisagent un cap symbolique

Selon plusieurs experts de la blockchain institutionnelle, notamment ceux de Messari et Kaiko, une adoption plus directe de XRP par des directions financières pourrait s’amorcer dès fin 2025. Si 20 à 30 grandes entreprises adoptaient XRP comme réserve de paiement ou actif collatéral, leur exposition cumulée pourrait dépasser 1 milliard de dollars. Ce scénario suppose que Ripple poursuive ses efforts de tokenisation (via RLUSD), et que les partenaires de type Hidden Road ou Uphold développent des interfaces de gestion intégrées.

Cadre réglementaire plus favorable

La fermeture du dossier SEC et la clarification du statut juridique de XRP aux États-Unis ont ouvert la voie à une adoption plus sereine. En Europe, MiCA permet déjà aux stablecoins et jetons comme XRP d’être utilisés dans des infrastructures régulées. Le Japon et Singapour, quant à eux, autorisent l’utilisation de XRP pour les règlements interbancaires, ce qui pourrait inspirer d’autres juridictions.

ETF, banques et actifs collatéraux

Aucune demande officielle d’ETF XRP spot n’a été validée à ce jour, mais des discussions seraient en cours selon certains analystes proches de Franklin Templeton.

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En parallèle, Ripple Labs promeut activement son stablecoin RLUSD, indexé sur le dollar et prévu pour l’été 2025, comme vecteur de liquidité complémentaire. XRP pourrait ainsi jouer le rôle d’actif-pont dans les conversions rapides et peu coûteuses entre monnaies numériques.

Réalités et limites pour l’adoption du XRP dans les entreprises

La volatilité reste un frein. Le ratio XRP/BTC évolue fortement selon les annonces macroéconomiques. De plus, certaines entreprises attendent une notation de crédit plus stable pour XRP, ou encore des outils comptables adaptés. Le manque d’ETF ou de dérivés liquides freine aussi l’entrée de fonds institutionnels classiques.

Les points prospectifs de l’adoption du XRP

Si Ripple parvient à élargir son réseau avec de nouveaux partenaires bancaires (comme Standard Chartered ou Santander, déjà impliqués dans le passé), le cap du milliard de dollars de détention directe par des entreprises pourrait être atteint avant fin 2026. Cela supposerait une intégration accrue de XRP dans les bilans, soit comme collatéral, soit comme outil de règlement actif.

Par ailleurs, Brad Garlinghouse projette que XRP captera 14 % des flux actuellement traités par SWIFT d’ici 2030. Si cette part n’atteint que 5 %, les besoins de liquidité quotidienne dépasseraient déjà 5 milliards, soit un multiple des achats corporate actuels. Dans ce cadre, une seconde vague de groupes du Fortune 500 pourrait doubler les trésoreries XRP avant fin 2026.

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