L’essor du NFT est encore naissant et majoritairement impulsé par Ethereum et ses Cryptopunks. Cependant, de plus en plus d’artistes, alors qu’ils apprennent à se familiariser avec cette technologie récente et innovante, commencent à adopter le principe du NFT pour valoriser leurs œuvres comme il se doit.

Progressivement, les lettres «N.F.T» font leur chemin dans le vocabulaire commun. Comme les cryptomonnaies en leur temps, les NFT, pour l’instant relativement inconnues, deviendront peut-être incontournables pour chacun. Tout porte en tout cas à le croire au regard de l’actualité les entourant.

Que sont les NFT ?

Par N.F.T, on entend Non Fongible Token, soit un Token Non Fongible. Ce qui n’est pas fongible n’est par conséquent par interchangeable. L’intérêt d’un Token Non Fongible est alors d’offrir la possibilité d’acquérir la propriété exclusive et authentique d’un avoir numérique.

Vitalik Butarin, co-fondateur d’Ethereum, avait alors contribué à populariser les Cryptopunks, des jetons numériques ne représentant qu’un visage pixelisé. Ces Cryptopunks, loin de n’être que de simples dessins minimalistes comme il peut s’en trouver des milliards sur le net, présentent toutefois un intérêt tout particulier : il ont été rendus authentiques par les NFT.

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En effet, un N.F.T, associé à une création numérique, agit comme un certificat d’authenticité crypté via la technologie blockchain se voulant donc infalsifiable. De même qu’il est impossible de parfaitement contrefaire une œuvre d’art, il est aujourd’hui impossible, même avec un copier-coller, de s’accaparer l’authenticité d’une image numérique puisque seul le NFT sera garant de son originalité.

Le culte de la personnalité maintenant via N.F.T ?

L’émetteur des portraits de Vitalik Butarin comme NFT n’est évidemment pas Vitalik Butarin lui-même mais un photographe professionnel californien du nom de Matthew Reamer. Celui-ci, pour rendre hommage à Vitalik Butarin, publie alors des portraits de lui pris en 2015 et 2017.

En usant la technologie nouvelle des NFT, Matthew Reamer fait ainsi honneur à Ethereum qui en est le pionnier. Ces portraits, ainsi vendus, se voudront chacun des originaux infalsifiables, pouvant alors se vendre à un prix très élevé et ce, bien qu’il ne s’agisse pas d’exemplaires physiques mais purement numériques.

La technologie blockchain, en se faisant ainsi le supplétif des NFT, ouvre la voie à de nombreux artistes numériques afin que ceux-ci puissent authentifier leurs créations de manière pérenne.

Vitalik Butarim et Ethereum, pionniers du développement des N.F.T dans le monde

C’est en janvier 2021 que les NFT ont été popularisés pour la toute première fois sur l’initiative de Ethereum. Le plus cher des cryptopunks s’est alors vendu pour 90 millions de dollars bien que n’étant constitué de que quelques pixels à peine.

Loin de s’en tenir aux créations d’Ethereum, les NFT commencent déjà à gagner en notoriété parmi les artistes. Outre Matthew Reamer et ses photographies, la plateforme d’art numérique VANGART a massivement investi dans l’usage des NFT pour mieux certifier les œuvres originales qui y sont produites.

Plus récemment encore, le rappeur Eminem a investi dans MakersPlace réputée pour ses ventes de NFT. Déjà, des géants artistiques commencent à prendre en compte l’importance des NFT dans la création numérique. Le NFT ayant tout d’une technologie d’avenir, les premiers investisseurs seront bientôt les entreprises les plus incontournables du marché.

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