Ethereum est parvenu à s’installer comme le premier altcoin au monde du fait du génie de ses développeurs, à commencer par celui de son fondateur, Vitalik Butterin. La cryptomonnaie n’en finit pas d’innover et de proposer des fonctionnalités blockchain sans cesse plus intéressantes pour ses utilisateurs. Le futur de la technologie blockchain, alors, semble reposer sur les épaules d’Ethereum.
Toutefois, bien que régnant sans partage en matière de rivalité technologique, Ethereum s’est récemment trouvé un concurrent de choix avec la blockchain EOS.

Qu’est-ce que la blockchain EOS ?

Cette cryptomonnaie particulière a su se présenter comme l’une des rares à pouvoir égaler, ou en tout cas, à pouvoir approcher les performances d’Ethereum en matière technique. Proposant un système DeFi et des contrats intelligents, EOS, en effet, semble marcher dans les traces de l’ETH.

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La cryptomonnaie a mis les petits plats dans les grands en formulant une ICO de 4 milliards de dollars dès son introduction sur le marché des cryptomonnaies. De quoi gonfler instantanément sa capitalisation et s’assurer la confiance de nombreux investisseurs impressionnés par un pareil démarrage.

Conçue par Daniel Larimer, la cryptomonnaie EOS a été créée délibérément pour concurrencer Ethereum en terme de performances techniques. Un pari osé et audacieux qui, néanmoins, pourrait se concrétiser. Daniel Larimer, en effet, est un spécialiste émérite de la technologie blockchain et a, de ce fait, mis en place un tout nouveau protocole pour rendre sa cryptomonnaie plus attractive.

Le rôle de la blockchain EOS par rapport à Ethereum

Les avantages de la blockchain EOS ne sont pas des moindres. Quand Ethereum, grâce à son système blockchain performant, peut proposer 15 transactions par secondes, EOS en propose 300 000 pour la même durée. La concurrence pour Ethereum, alors, est particulièrement dure et décisive.
Daniel Larimer a même communiqué quant au fait que sa cryptomonnaie pourrait, via sa blockchain, permettre le million de transactions par seconde dans un avenir proche.

Cette efficacité technique, le protocole EOS le doit à son système de validation. Celui-ci, en effet ne repose pas sur des mineurs anonymes mais sur des détenteurs de tokens EOS élus par leurs pairs. Ceux-ci, au nombre de 21 seulement, permettent de valider les transactions en cryptomonnaies d’une manière autrement moins coûteuse en énergie qu’en ayant recours à de nombreux mineurs.

Les frais de transaction, qui plus est, sont absents des échanges EOS. Bien qu’Ethereum ne taxe pas ses transactions à raison d’un montant exorbitant, cette concurrence se veut alors particulièrement dommageable.

La stratégie d’Ethereum pour contrer la blockchain EOS

Face à une telle concurrence, Ethereum n’a que ses cours à faire valoir. Cela, non sans compter les NFT qui, alors, propulsent l’ETH vers un nouvel essor.

Il n’est pas exclu, suite à la promulgation du système de validation de Daniel Larimer, que les développeurs d’Ethereum, entre autres cryptomonnaies, s’en inspirent à leur tour.

La blockchain EOS n’est pas encore prête de détrôner l’ETH au regard de ses nombreux avantages. Toutefois, son arrivée sur le marché des cryptomonnaies aura permis un changement de paradigme révolutionnaire. Celui-ci permettant de réduire considérablement les coûts énergétiques des transactions opérées via cryptomonnaies.

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